Une bonne claque aux mauvaises odeurs

lundi 1er avril 2002, par Le Bureau

SocialPolitiqueFinance

Quelques membres de l’opposition municipale ne cessent de vous importuner par une campagne aux relents nauséeux en vous entretenant pesamment du formidable danger représenté par une éventuelle cession de la S.E.M.I.B. à un autre organisme de gestion des logements sociaux.
Ces gens-là ne font ni dans la dentelle ni dans l’humanisme, ils essaient de vous faire croire que notre commune va se transformer en “Croix-Neyrat sur Beaumont” -dixit- que des populations “étrangères” vont venir troubler la quiétude beaumontoise, bref que le logement social est la porte ouverte à toutes les dérives.

En exploitant sans vergogne les phantasmes les plus vils, la peur de l’autre et le mépris le plus absolu pour tous ceux qui occupent des logements sociaux, en pratiquant une désinformation systématique et en reprenant des thèmes chers à la droite la plus extrême, cette opposition-là révèle son vrai visage, celui de la sécheresse de cœur et de l’étroitesse d’esprit.

Que lui importent les difficultés du commerce local ? Qu’a-t-elle à faire des classes qui ferment ? Quant aux gens qui ont le tort d’être jeunes, d’être vieux et de ne pas disposer de revenus importants qu’ils aillent voir ailleurs ! Seule compte l’exploitation politicienne d’une mesure qu’elle sait inévitable . Elle ose proposer de faire payer par la commune plus de 390 000 francs par an de pénalités pour ne pas avoir de tels voisins. Quelle belle conception de la fraternité, de la solidarité !

Construire la ville, la nôtre comme l’ensemble de notre agglomération, c’est favoriser la mixité sociale et générationnelle, c’est faire en sorte que des familles avec des enfants côtoient nos aînés retraités ou des adolescents, c’est, par conséquent, favoriser le développement des activités et des écoles ;

En un mot : c’est développer la vie.