Un budget pour la culture

mardi 2 avril 2002, par Le Bureau

CultureFinance

Le Conseil Municipal du 18 décembre 2001 a voté une augmentation de 13,6 % du compte intitulé “fêtes et cérémonies”. Ce compte inclut principalement la culture. Cette augmentation reflète le développement des activités culturelles pour l’année 2002.

Le budget, traduction d’une volonté politique

Un budget est la traduction d’une volonté politique. Comment cette volonté est-elle ressentie par celles et ceux des citoyens Beaumontois qui comprennent la politique en son sens premier, c’est-à-dire l’organisation de la cité ?

Culture ou divertissement ?

L’agenda culturel de Lempdes

La culture se distingue certainement du divertissement. Le divertissement mérité largement sa place, mais dans la qualité et le respect du public.

Entre divertissement et culture existent des frontières, parfois bien imprécises.

On peut quand même affirmer qu’une démarche est culturelle lorsqu’elle invite son public à une réflexion, à un mouvement de la pensée, de la sensibilité, à une application de l’esprit critique. Il faut un effort pour sortir de ses habitudes de pensées, de ses jugements sur les personnes, les idées, les œuvres, c’est souvent dérangeant mais c’est une manière de se rendre plus libre : et c’est bien pour cela que tous les régimes autoritaires, dictatoriaux, ou intégristes ont réglementé la culture ou même détruit ses signes matériels.

De même que l’école, la culture n’est pas rentable au sens marchand du terme, mais c’est pour la personne et la société un investissement à long terme ; lui créer un budget, c’est croire à l’avenir.

Quelles activités culturelles ?

De quelles activités culturelles souhaitons-nous le développement dans notre commune ?

L’énumération est sans limites : lectures, spectacles de théâtre, de danse, films, écoutes musicales, concerts, expositions, conférences, rencontres et discussions, ...

À l’occasion de ces manifestations, il nous paraît utile d’établir un lien avec le public par le moyen de présentations, commentaires, activités associatives ou éducatives de même nature, et de le convier à exprimer ses appréciations.

Ainsi, tout aussi loin de cet élitisme mondain, qui sévit de tous bords que d’une anesthésiante démagogie, la culture deviendra le bien et l’affaire de tous.