Pour le gouvernement, l’avenir de la planète s’arrête à 2012

mercredi 31 mars 2010, par Hervé Mantelet

Politique

La taxe Sarkozy carbone ne remplissait pas les critères nécessaires pour être juste socialement, efficace économiquement et performante énergétiquement. Le projet, enterré ce jour par Nicolas Sarkozy, ne sera pas regretté par les écologistes. Mais cet abandon en rase campagne est navrant car il condamne durablement toute tentative d’utiliser la fiscalité écologique.

Plutôt que d’oser remanier son gouvernement et de changer le cours de ses réformes faites pour favoriser les privilégiés, plutôt que d’entendre le message que lui ont fait passer les français dimanche dernier, le gouvernement a trouvé une victime expiatoire pour tenter de reconquérir sa base électorale. Ainsi sera donc clôt le débat sur la taxe carbone.

Ce retrait est une énième illustration du style Sarkozy : beaucoup de bruit pour rien.