La chaise vide

mercredi 5 mars 2003, par Le Bureau

Politique

“Les groupes d’opposition ont dû écrire à Monsieur le Préfet et quitter la séance du Conseil Municipal le 17 janvier 2003, pour dénoncer les procédures scandaleuses et illégales de la majorité municipale” peut-on lire dans la presse de l’opposition.

Gageons que tous ces “Grands Démocrates” auront l’honnêteté intellectuelle de vous faire part de la réponse de celui-ci ... Sinon, nous serions contraints de le faire à leur place ... Quant aux leçons de transparence, on pourrait, mais ce serait trop cruel, comparer le nombre des Conseils Municipaux et des réunions de commissions entre deux années d’exercice de l’ancienne équipe et de l’actuelle ...

Pour ce qui est de dénoncer le goût excessif du maire pour sa présence dans les médias, consultez un bulletin municipal de l’autre époque. Vous y constaterez que notre ancien maire n’hésitait pas à y figurer une bonne douzaine de fois en moyenne, sans doute pour combler le vide abyssal de la publication d’alors.

Les sommets du ridicule sont atteints lorsque le leader (!) d’Actes Alternances reproche au maire de n’avoir pas dénoncé l’agression dont il a été victime ... de la part d’un de ses propres colistiers ! Nous ne pouvons guère que lui conseiller de mieux choisir ses amis ... Il est vrai que ce ne semble pas être une tâche facile car, après avoir lâché celui qui l’avait fait élire en 1995, il vient de rejoindre les rangs de l’U.M.P. ... alors qu’il n’avait pas appelé à voter pour le candidat de celle-ci, Louis Giscard d’Estaing, au premier tour des législatives !

Faut-il ajouter au grotesque en s’attribuant des évolutions favorables alors que, quatre lignes plus haut, on affirme que la municipalité est dirigée par une “cellule” qui n’entend rien ni personne ?

Bref, la seule vraie question est de savoir si l’opposition est bien présente ... même lorsque ses sièges sont occupés !