Élections européennes : les écologistes résistent dans un paysage dévasté

mardi 27 mai 2014, par Hervé Mantelet

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EELV remercie les électeurs et les électrices qui ont soutenu nos listes dans toutes les euro-régions. Nous tirons trois grands enseignements de ce scrutin :

En premier lieu, le score d’EELV marque une consolidation du score des municipales. Les écologistes s’affirment en France et dans le reste de l’Europe, comme une force qui compte. En effet, le nombre d’élus écologistes est stable au Parlement européen. Ils continueront de contrer sans relâche le travail des lobbies et y prôner une politique de transition ambitieuse.

EELV regrette le score de la grande région Est qui ne permet pas la réélection de Sandrine Bélier qui a pourtant fait un travail remarquable durant tout son mandat, a défendu sans discontinuer le respect des libertés informatiques et a été une avocate sans relâche de la cause de la biodiversité. Le Sud-Ouest perd aussi Catherine Grèze, députée très investie sur les politiques de développement, le respect de l’environnement en Europe et dans le monde. Nicole Kiil-Nielsen perd également son siège dans le Grand-Ouest. Cette dernière s’était particulièrement illustrée sur la question de l’égalité femmes/hommes et des droits des femmes. Merci à elles pour leur travail efficace. EELV salue l’arrivée au Parlement européen de Pascal Durand.

Le vote Front National marque clairement une implantation durable de ce parti dans le paysage politique. Comme le taux élevé d’abstention, le vote frontiste exprime aussi une défiance nette pour le rêve européen même si la part du vote sanction à l’égard de la politique menée par le gouvernement est aussi importante.

Au niveau français comme européen, les écologistes continueront de proposer et contribuer à mettre en place de nouvelle politiques et de nouvelles solutions. Ils feront rapidement des propositions allant dans ce sens.