Éditorial : être conseiller municipal à Beaumont

samedi 1er avril 2000, par Le Bureau

Démocratie

Disons-le tout net : « ce n’est pas de la tarte ! ». Les élus du groupe Union-IDÉES Pour Beaumont (François Saint-André, Monique Verdier, Michel Dugay, Françoise Monier) peuvent en témoigner. L’opposition est considérée par A. Dumeil comme quantité négligeable (sa majorité n’est guère mieux traitée, semble-t-il). Aucun travail collectif mené dans l’intérêt de la commune, quasiment pas de réunion des commissions, aucune information sur les positions des représentants dans les instances intercommunales. La liste est longue des dysfonctionnements à Beaumont. Et pourtant, notre travail reste positif. D’abord, nous avons contraint la majorité à améliorer le fonctionnement du conseil municipal. Ensuite, nous en profitons pour formuler nos propositions et présenter des motions. Avant chaque réunion, un groupe important de membres d’IDÉES Pour Beaumont travaille sur les dossiers, étudie ce qui pourrait se faire, établit des suggestions. Lors des séances elles-mêmes, de nombreux adhérents assistent au conseil, s’informent sur les affaires en cours. Car la richesse de notre groupe est bien là : effectuer un travail de fond mené par une équipe soudée et volontaire. Dans ce contexte, être conseiller municipal représente un plus indispensable qui permet d’envisager l’avenir avec sérénité et optimisme. Voilà pourquoi, il nous a semblé intéressant de vous proposer un bulletin essentiellement consacré à la vie du conseil municipal et aux faiblesses démocratiques observées avec la conviction que notre expérience collective durant ces 5 dernières années est porteuse d’un espoir raisonnable mais solide.