Ce n’est pas dans les discours que l’on juge les changements politiques que nous appelons de nos vœux : renouveau démocratique, participation, égalité, transparence et probité mais par les méthodes mises en œuvre pour rendre ces changements réels.

L’invention d’une novlangue (démocratie implicative, éco-logique, …) n’a pas suffi pour concrétiser les promesses électorales qui nous garantissaient une vision apaisée, apolitique et renouvelée de la vie municipale.

Depuis son élection, la majorité municipale a montré qu’elle était bien l’héritière d’un monde où s’exprime encore les mécanismes de la domination sous ses aspects les plus négatifs : cumul des mandats, clientélisme, absence de gouvernance collégiale, conflits d’intérêts et conflits interpersonnels au sein de la majorité municipale, manque de sincérité dans l’information municipale (cf. de dossier du PLU). Aujourd’hui, il est question de gestes inappropriés envers un agent municipal.

Quelle crédibilité reste-t-il aux élus pour conduire les dossiers municipaux et pour affirmer la place de notre commune au sein de la Métropole Clermontoise ?

Si nous ne partageons pas les idées du groupe d’opposition Aimer Beaumont, nos élu·e·s partagent avec lui une réelle inquiétude au sujet de la conduite des affaires de notre commune.

Au printemps 2020, nous appelions à un renouvellement de la démocratie sans lequel nous ne pourrons pas affronter la crise sociale et climatique qui se révèle aujourd’hui durement.

Avec la majorité en place à Beaumont, la démocratie est dans l’impasse.