Sauvons la châtaigneraie

mercredi 1er décembre 1999, par Le Bureau

Environnement

Il faut sauver la Châtaigneraie. Pourquoi ? Parce qu’elle est menacée et qu’il s’agit d’un élément essentiel du patrimoine beaumontois. État des lieux et réflexions.

Quelles menaces ?

Elles sont de 2 ordres. Les menaces naturelles sont réelles. Beaucoup d’arbres sont atteints du chancre. Certains sont déjà morts (ou peu s’en faut). La maladie se propage et doit être stoppée. Chaque année qui passe accentue les risques. D’autres menaces potentielles tiennent à la pression urbanistique qui affecte Beaumont. Avec 400 hectares, notre commune est la plus petite de l’agglomération. La densité y est déjà très forte. Tous les espaces de verdure sont menacés. La zone de l’Artière est grignotée, le coteau entre Beaumont et Aubière s’urbanise. Le parc de Boisbeaumont est bien modeste. Le bilan est sans appel : la Châtaigneraie risque d’être le dernier espace vert de Beaumont. On peut ajouter une autre menace, celle qui résulte de la méconnaissance et du désintérêt.

Un élément patrimonial apprécié

Pour les Beaumontois de souche, cette forêt évoque les sorties familiales, les pique-niques, les promenades. Tous y sont attachés de façon viscérale. La meilleure preuve en est que les propriétaires laissent accéder à leurs parcelles dans l’intérêt de tous. Pour les nouveaux Beaumontois, c’est un lieu de détente et de repos. Ce pourrait être un lieu de découverte et le creuset d’une réelle identité beaumontoise.

Des potentialités à explorer

La diversité des arbres, l’intérêt géologique de l’ancienne carrière, le plaisir d’un espace de verdure, l’évolution visible du paysage (entre vergers, jardins et friches) Ö voilà des aspects qui peuvent intéresser toutes les générations. Les Beaumontois disposent, à leurs portes, d’une nature riche et généreuse. Il suffit de valoriser cet atout. L’exemple de l’opération « À l’école de la forêt » menée au printemps 1999 (cf. article ci-après) est un encouragement.

Pour toutes ces raisons, nous devons agir pour sauver la châtaigneraie.