Brèves

mardi 1er juillet 2003, par Le Bureau

Démocratie

Chaises vides

“Les groupes d’opposition ont dû écrire à Monsieur le Préfet et quitter la séance du Conseil Municipal le 17 janvier 2003, pour dénoncer les procédures scandaleuses et illégales de la majorité municipale” peut-on lire dans la presse de l’opposition.

Gageons que tous ces “Grands Démocrates” auront l’honnêteté intellectuelle de vous faire part de la réponse de celui-ci ... Sinon, nous serions contraints de le faire à leur place ... En effet, il n’existe aucune ambiguité dans le courrier du préfet adressé à nos bouillants opposants, la majorité municipale étant totalement dédouanée des accusations dont elle était l’objet.

Quant aux leçons de transparence, on pourrait, mais ce serait trop cruel, comparer le nombre des Conseils Municipaux et des réunions de commissions entre deux années d’exercice de l’ancienne équipe et de l’actuelle ...

Miroir, mon beau miroir !

L’opposition se plaît à déplorer la présence à ses yeux excessive du maire dans les médias ... Il est vrai que l’inertie qui a marqué son passage aux affaires communales n’incitait guère à un déferlement médiatique et il était somme toute assez normal que le néant n’engendrât que le silence ... Cependant, si vous consultez les bulletins municipaux de l’autre époque vous y constaterez la présence de celui qui dirigeait alors notre commune une bonne douzaine de fois en moyenne, sans doute pour combler le vide abyssal de la publication d’alors.

Vœu

Quelle mouche a bien pu piquer l’opposition pour qu’elle saisisse le Conseil Municipal d’un vœu dénonçant ce qui se passe en Tchéchénie quelques mois après que Chirac a reçu Poutine ? L’adoption à l’unanimité de ce vœu sembla d’ailleurs plonger nos humanistes locaux dans la plus grande perplexité ... Qui comptaient-ils donc déranger ? Allez savoir ! Mais il faut sans doute y voir une réplique à celui proposé antérieurement par la majorité et dénonçant les risques, hélas confirmés, d’une intervention américaine en Irak, tout en se félicitant de l’attitude adoptée alors par la France. Décidément la stratégie n’est pas leur fort ... Comble de l’ironie, c’est à une élue de la majorité que revint l’honneur de lire cette lettre sur le perron de la préfecture !